Laisse le vent emporter tout.....

Je m'étais totalement retrouvé dans Innamoramento e amore d'Alberoni, un magnifique livre sur l'énamourement, l'innamoramento, l'amour à l'état naissant. Acutellement, j'aborde Ti amo, toujours du même auteur. Quelques extraits choisis......

"L'amour comme grâce. Même si nous avons prodigué nos efforts pour le conquérir, si l'autre nous aime, nous vivons cela comme un miracle, un don, une grâce. L'amour ne s'explique pas. C'est un acte totalement libre. Aussi voulons-nous que l'autre nous aime librement. Même si nous voulions l'emprisonner, l'attacher, pourvu qu'il reste avec nnous, nous voulons ensuite qu'il nous dise spontanément: "Je t'aime." Le philtre d'maour des mythes est quelque chose qui convertit l'âme de l'être aimé en notre faveur, qui produit en lui la même mutation, la même metanoia que nous avons subie. L'amour n'est pas pensé comme un esclavage, mais come une libération. Lui, en buvant, le breuvage magique, nous voit tels que nous sommes vraiment."

"La fusion. C'est la rencontre spirituelle qui se suffit à elle même, qui est prête à se replier sur elle-même. Ce qui compte est le contact avec l'absolu, l'extase, le nunc stans, l'éternel. Quand le temps s'arrête, les choses révèlent la perfection de leur essence et toute aspiration cesse parce qu'on est au-delà du désir."
Francesco Alberoni, Ti amo.

Ma façon d'aimer a radicalement changé il y a quelques mois. J'ai dit adieu à une conception totalitaire de l'amour, qui pour moi est désormais synonyme d'échange serein et non plus d'abandon perpétuel. Je me suis rendu compte que la fusion totale de deux êtres est impossible et que l'abandon total conduit à une perte de soi-même. Petite réflexion.....

Certaines personnes (comme moi il n'y a pas si longtemps) conçoivent l'amour comme un abandon perpétuel en vue d'une fusion totale avec l'autre. Pure chimère! La fusion complète est impossible (je ne nie pas la fusion partielle qui, elle, est nécessaire et même essentielle à l'amour et à sa perpétuation): il y a un choc d'identités, d'aspirations divergentes entre les deux amants. Devant cette impossibilité de fusion absolue, une seule solution s'offre à nous: devenir l'autre, c'est à dire opérer une désincarnartion de soi-même en vue d'intégrer les valeurs et les ideaux de l'être aimé, se rallier à ses conceptions pour atteindre une sorte d'unisson. Il ne s'agit pas d'une simple imprégnation de la personnalité de l'autre mais d'une véritable tentative d'absorption. Cette tentative de transfert ne dure pas longtemps et elle est ponctuelle car elle se heurte à notre être profond: on ne change pas notre manière de penser par la simple volonté. L'impossibilité de fusion totale devient une sorte de tourment, l'image d'un échec.

L'abandon perpétuel à l'être aimé conduit à un abandon pure et simple de soi-même. L'impression de donner sans recevoir véritablement finit par miner l'amour, envahit peu à peu par la rancoeur et la déception. Déçu par l'autre, on l'est aussi de nous même, incapable de faire partager à notre amant tout notre monde intérieur. L'impossibilité de fusion semble venir de nous: "Je m'abandonne entièrement à lui et pourtant il n'est pas plus lié à moi. La fusion totale est impossible parce que je suis ordinaire et en vérité il n'est pas vraiment amoureux de moi, justement parce que je suis oridinaire".  Cette pensée est un véritable tourment, qui détruit peu à peu notre être. On devient alors véritablement une coquille vide, sans substance ni essence. Une perte de soi-même.

Il faut renoncer au "nous" pour le "et", ce magnifique lien d'amour entre TOI ET MOI.

Les rencontres les plus improbables sont parfois celles qui durent le plus longtemps. Personne n'avait parié sur notre relation, et pourtant, plus d'un an après, on se parle toujours. Certaines personnes marquent toute une vie et le monde n'est plus tout à fait le même après leur entrée dans notre univers: ce sont des rencontres clés.....

"Parfois nous sommes en proie à une impression de tristesse que nous n'arrivons pas à maîtriser. Nous nous apercevons que l'instant magique de ce jour-là est déjà passé et que nous n'avons rien fait. Alors, la vie cache sa magie et son art.
Nous devons écouter l'enfant que nous avons été un jour, et qui continue d'exister en nous. Cet enfant sait ce que sont les instants magiques. Nous pouvons bien étouffer ses pleurs, mais nous ne pouvons faire taire sa voix.
Cet enfant que nous avons été un jour reste présent. Bienheureux les tout-petits, le royaume des cieux leur appartient.
Si nous ne naissons pas à nouveau, si nous ne parvenons pas à nouveau, si nous ne parvenons pas à regarder à nouveau la vie avec l'innocence et l'enthousiasme de l'enfance, alors la vie n'a plus de sens.
Il y a bien des façons de se suicider. Ceux qui tentent de tuer leur corps font offense à la loi de Dieux. Ceux qui tentent de tuer leur âme font eux aussi offense à la loi de Dieu, bien que leur crime soit moins évident aux yeux des hommes.
Prêtons attention à ce que nous dit l'enfant qui vit encore dans notre coeur. N'ayons pas honte de lui. Ne le laissons pas avoir peur parce qu'il est tout seul et qu'on ne l'entend presque jamais.
Permettons-lui de prendre un peu en main les rênes de notre existence. Cet enfant sait bien que chaque jour est différent du jour suivant.
Faisons en sorte qu'il se sente aimé de nouveau. Faisons-lui plaisir - même si cela signifie agir d'une façon à laquelle nous ne sommes pas habitués, même si cela semble une sottise aux yeux d'autrui.
Souvenez-vous que la sagesse des hommes est folie devant Dieu. Si nous écoutons l'enfant qui habite notre âme, nos yeux brilleront à nouveau. Si nous ne perdons pas le contact avec cet enfant, nous ne perdrons pas le contact avec la vie."

Paulo Cohelo, Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré...

Parti à la recherche de l’Illumination, j’ai croisé une Vestale sur ma route. Femme enfant, aux  paroles magiques, elle cultive dans son cœur un jardin secret, rempli de fleurs au parfum enivrant : des orchidées oniriques, des tournesols ensoleillés, des roses suaves….. Il est impossible de faire le tour de ce jardin : seules certaines parties sont accessibles. Dans un coin, le vent fait danser les feuilles de saules et de doux murmures s’échappent des branches de trois bouleaux. Tout semble calme et paisible. It’s oh so quiet….. shh ! Pourtant, une forêt au feuillage sombre se dresse au milieu de ce paysage bucolique, et quelques fois, du lierre noir s’en échappe et s’enroule autour des autres arbres pour les étouffer. Mais tout repousse un jour : les fleurs sont éternelles.

Opaline, là où il y a du gris, continue à y mettre du rose…..

J'ai le coeur léger, c'est une belle journée.....
La situation compliquée dans laquelle je me trouvais a pris fin hier soir, en quelques minutes, sans pleur ni heurt. Un dénouement un peu inattendu, mais c'est bien comme ça. Mon histoire avec Régis a vécu ses derniers instants dans l'apathie la plus complète. Le sentiment de duplicité qui me tourmentait certains jours s'est envolé brusquement, et c'est avec une grande joie que j'ai appelé mon amour pour lui dire "je t'aime". Je suis heureux et je me sens bien: ivre de vie et d'amour.

J'ai l'impression d'être à la croisée de plusieurs chemins, qu'un gigantesque arbre des possibles se dresse devant moi et m'offre ses branches, toutes dirigées vers un futur sans nuage. L'horizon est dégagé. Je prends petit à petit confiance en moi et je me sens investi d'une nouvelle force. C'est assez excitant je dois dire. Le bonheur est en nous, il suffit juste de le faire sortir de notre coeur. Epanouissement, Sérénité, Douceur, ma nouvelle devise.

Dans quelques jours, j'arpenterai de nouveau la ville qui a servi de décors à mes plus beaux souvenirs d'amour: Paris. J'ai hâte, vraiment. Je me demande ce que je vais ressentir, en retrouvant certaines odeurs, en revoyant certaines rues..... Une histoire qui redémarre en même temps que les camélias....

J'ai un air d'Offenbach dans la tête depuis quelques heures: "Dis moi Vénus, quel plaisir trouve-tu à faire ainsi cascader, cascader, cascader la vertu?"

Je suis amoureux.....

L'histoire:

Munich, 1943. La Wehrmacht vient de perdre la bataille de Stalingrad. Malgré la défaite et les milliers de morts, le Führer continue la guerre. La Rose Blanche, groupe de résistants allemands, organise une résistance passive en distribuant des tracts antinazis et en inscrivant des slogans contre le régime sur les murs de la ville. Parmis leurs membres, il y a Sophie et Hans Scholl, deux frères et soeurs âgés de 21 ans. Après avoir distribué des tracts à l'université dénoncant l'horreur de la bataille de Stalingrad et l'obtination d'Hitler, ils sont arrêtés par la Gestapo. Commence alors duel psychiologique entre Sophie Scholl et Robert Mohr, chargé de l'interroger. La jeune femme fait triompher ses idées au prix de sa vie. Les derniers mots qu'elle prononce sont pour son frère: "Le soleil  brillera encore".....

C'est un film (allemand) très émouvant malgré sa dureté. Ce huit-clos opressant ne tombe ni dans le mélo, ni dans le manichéisme. Il n'y a aucune scène de torture, la violence est dans l'intensité des voix. Le jeu des acteurs est impécable. En fait, c'est l'histoire d'une jeune fille qui aime la vie par dessus tout, qui prend plaisir à regarder le ciel à travers les barreaux de sa cellule, en revant à un monde meilleur..... Il s'agit d'une histoire vrai.

(N.B.: le film ne sort qu'en avril en France, j'ai assisté à l'avant première dans le cadre de la semaine du cinéma allemand à Metz).

Mes envies d'écriture me reprennent. Je me suis lancé aujourd'hui dans la rédaction de mes Essais (un peu prétentieux, je sais, mais j'aime bien les titres emphatiques). Le premier article s'appelle De la passion. Ma première difficulté a été de trouver, selon moi, les différences entre passion et amour. La première la voici: l'amour tend à la construction tandis que la passion engendre la construction. Deuxième différence majeure: la passion vit dans le passé, dans la nostalgie des moments d'éternité passés avec l'être aimé, elle se heurte aux obstacles du temps présent et voit dans le futur un effroyable afadissement des sentiments originels , alors que l'amour est tournée vers l'avenir et considère chaque seconde qui passe comme le rapprochement vers l'absolu. Il faut encore que j'approfondisse ma réflexion avant, peut-être, de l'écrire complètement dans un article sur ce blog.

J'ai également une idée de nouvelle. Ce serait une sorte d'expérience sentimentale en laboratoire. Deux personnes enfermées dans des pièces séparées par une glace sans teint et qui ne peuvent communiquer que par ordinateurs. Une relation particulière s'établit entre ces deux personnes et un amour spirituel nait entre eux. Ils doivent ensuitent affronter un dilemme: doivent-ils briser la vitre qui les sépare pour vivre et ressentir cette passion ou doivent-il ne jamais entrer en contact pour ne pas détruire l'image d'idéal qu'ils ont l'un de l'autre? Une histoire sur l'amour platonique et l'amour charnel, sur l'idéalisme et la réalité. C'est quelque chose qui mee tient à coeur, mais ce n'est qu'un projet pour l'instant.....

Aujourd'hui, en pensant à l'être aimé, j'ai ressentit un violent élan d'amour qui m'a physiquement remué. Cela s'est traduit par une accélération du rythme cardiaque, des crampes à l'estomac, un surplus d'énergie et un besoin de me blottir dans les bras de mon amant.

Le seul de mes sens qu'il puisse satisfaire, c'est l'ouïe. C'est peu, mais je dois me contenter de cela pour l'instant. Hier, en me racontant la légende de Tristan et Iseult, immortalisée par la plume de Wagner, il m'a fait voyager dans des paysages romantiques merveilleux, plein de lyrisme, où l'amour et la passion sont les maîtres absolus. Sa voix, sensuelle, aux accents parfois enfantins, se transforme lorsqu'il lit un livret d'opéra: elle devient très profonde, solennelle et dramatique. Il excelle dans les passages où les héroïnes verdiennes agonisent et jurent une dernière fois un amour éternel à leurs amants, avant que la mort scelle leurs lèvres à jamais: sa voix se fait douce et mélancolique,  et chaque respiration se chargent de lassitude et de faiblesse.

"Moi, je la regardais dormir, un peu troublé au fond de mon être, mais saintement protégé par cette claire nuit qui ne m’a jamais donné que de belles pensées. Autour de nous, les étoiles continuaient leur marche silencieuse, dociles comme un grand troupeau ; et par moments je me figurais qu’une de ces étoiles, la plus fine, la plus brillante ayant perdusa route, était venue se poser sur mon épaule pour dormir…"

Alphonse Daudet, Les Lettres de mon moulin, Les étoiles, récit d’un berger provençal

Au début du siècle, alors que l’horreur de la Première Guerre mondiale déchirait le sol de l’ancienne Europe, la Très Sainte Russie basculait dans le chaos et l'anarchie: l’empire des Tsars, autrefois si puissant, sombrait inexorablement, emporté par une vague rouge. C’est l’exil pour une partie de la population. Abandonnés, les châteaux majestueux sur les bords de la Volga. Oublié, le souvenir du prestige et du bonheur passé. Il faut fuir, partir, quitter la terre de ces ancêtres. Il y a un monde entre Moscou et la campagne sparnacienne. Et pourtant..... C’est là bas qu’une famille a échoué. Et c’est là bas que tu es né.....

Tu recèles un coeur énorme, débordant de gentillesse. Parfois j’ai l’impression de te cerner, puis je me rend compte très vite de mon erreur. Tu es insaisissable, déconcertant. Un tremblement de terre ne te ferait pas plier le genoux alors que le simple battement d'ailes d'un petit oiseau est capable de  te faire vaciller et tomber. Il arrive qu’ un voile se dépose sur ton visage: ton sourire se fige et une certaine tristesse remplit tes yeux. Tu deviens hermétique au monde, refermé sur toi même, perdu dans des pensées sombres. Ton regard perd toute vie. Tu sembles absent et accablé par une souffrance lancinante qui vient te piquer inopinément au détour d’une parole prononcée sans réflexion ou  d’un événement anodin qui te renvoie à ton passé. Tu donnes l’impression de vivre dans un autre monde, presque parfait, protégé par une paroi invisible, qui parfois se brise sous le poids des choses trop intériorisées que tu n’arrives pas à exprimer et qui te submergent et t’enfoncent.

C'est dur de monter cet escalier, mais les ombres sur la paroi de le caverne ne sont que des illusions rassurantes..... Rassure toi, le soleil existe bien à l'horizon.....

"Quand les songes m'ont réveillée
Quand on n'ose pas crier
Quelque chose au bout de moi
                       Qui me fait mal                  
Mes tes lèvres ont fait de moi
Un éclat... de toi

Et pourtant
Le jour s'est couché
Pour éteindre le monde
Et pourtant
L'amour est court
D'innocent,
J'entrevoyais le chemin
Qui mène à l'ombre
Et pourtant
L'amour toujours

Si les roses étaient si belles... fleuries
Rien de grave elles n'ont pas su... l'épine
L'improbable silhouette qui s'avance
Imprévue dans ce silence qui guette une absence

Là, pourtant
Le jour s'est levé
Pour éclairer le monde
Comme avant
L'amour est onde
D'innocent,
J'entrevoyais le chemin
Qui mène aux ombres
Et pourtant
L'amour est comble"

Mes pensées s'envolent doucement vers lui, pour l'entourer d'une présence invisible, l'etreindre d'une tendresse éthérée que mes bras ne peuvent lui offrir. Ses lèvres sont loin des miennes mais je le retrouve chaque nuit lorsque mes paupières se referment. Je ne peux pas le voir et pourtant sa vision ne me quitte jamais. Certains tracent leur prénoms dans le sable. Il a préféré graver le sien dans mon coeur.

Le battement des cils d'un papillon peut déclencher une tempête dans le coeur d'un idéaliste.....

"To see a world in a grain of sand
And a heaven in a wild flower.
Hold infinity in the palm of your hand
And eternity in a hour"
William Blake

Les Illuminations sont des lanternes qui jalonnent le chemin de la vie. Ce sont des étincelles dans la nuit, des petits riens qui apaisent certaines blessures et apporte à l'être la sérénité. Une nourriture spirituelle en quelque sorte, à défaut de religion. Les Illuminations embellissent l'existence et peuvent suspendre le temps, l'espace d'un moment. Les instants magiques.

Cela peut-être un poème, une chanson, un tableau mais aussi une personne croisée dans la rue que l'on ne reverra jamais, une coucher de soleil particulier, une après midi au bord d'un lac, un parfum, un etreinte avec la personne aimée.....

L'important est de ressentir.

"Aux mines de sel de Salzbourg, on jette, dans les profondeurs abandonnées de la mine, un rameau d'arbre effeuillé de l'hiver ; deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes : les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la patte d'une mésange, sont garnies d'une infinité de diamants, mobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif.
Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l'objet aimé a de nouvelles perfections." Stendhal, De l'Amour

Je n'avais pas vu mon ex depuis notre rupture, il y a 9 mois. La colère et la déception avait disparu de mon esprit. Le revoir a été pour moi un choc. Je l'ai trouvé très beau et très attirant. On est allé dans notre café favori, un endroit charmant, où je me suis toujours senti bien. J'ai beaucoup de souvenirs là-bas.  Le revoir m'a amené à fouiller dans ma mémoire et à réssuciter les trésors du passé. Je savais qu'il n'avait pas cessé de m'aimer, malgré le temps écoulé. La discussion ne s'établissait pas entre nous. Il avait l'air de souffrir. Alors au lieu de parler, on s'est écrit. Pendant deux heures, dans le silence le plus complet, nos deux corps l'un contre l'autre, nous nous sommes écrit. C'était très particulier comme ambiance. J'étais ému. Et je suis retombé amoureux de lui. Finalement, on a fini par s'embrasser. C'était magique. Je lui ai rendu le sourire. C'était il y a un peu plus d'un mois.

C'est une personne qui me touche énormément. Il a beaucoup de charisme et de charme. Mais il est capable du meilleur comme du pire. Mais depuis le doute s'est insinué en moi. Tout ce que je lui ai dit, je le pensais. J'étais fou amoureux de lui il y a encore deux semaines. Mais peut-être que l'illusion est tombée. Peut-être ai-je confondu "aimé" et "être aimé"..... Un coup de foudre à portée de main? Ou bien suis-je simplement perdu?